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Page technique

Le bâtiment est assez ancien (1860-1880). Les murs en pierre du pays ont déjà une épaisseur de 50 cm, mais il faut encore les isoler tout en préservant leur aspect.
« Nous avons délibérément écarté tous les isolants à base de pétrochimie.Pour maintenir une performance énergétique équivalente, nous avons compensé alors la différente entre les coefficients thermiques par l’épaisseur des matériaux. »
Les sols ont été creusés pour être mis à niveau (et permettre l’accès généralisé aux PMR) avant la pose d’une couche de panneaux de liège expansé.
La toiture et les murs, quant à eux, se sont vus poser sur leur intérieur une contre-cloison perspirante composée d’une ossature bois isolée en deux couches : cellulose et fibre de bois.
Pour la séparation des espaces au rez-de-chaussée ont été construites des cloisons en briques de terre crue, un matériau avec une grande inertie qui retient la chaleur en hiver et la fraicheur en été.
Des châssis en mélèze ont encore été installés.
Enfin, « un audit énergétique a été réalisé par le bureau d’étude Eureca pour maximiser les choix en termes de système de chauffage, de ventilation et d’isolation », explique la propriétaire.

Le chantier s’est révélé clairement être de grande envergure. Mais la propriétaire et son architecte, Gilbert Jottrand , entendaient bien maintenir le cap et chaque décision fût le résultat d’un compromis entre des choix techniques, esthétiques et écologiques.
Cette réflexion constante a pu jouir de deux avantages notables : l’expérience du premier gîte installé 15 ans auparavant et l’attachement familial au lieu qui n’a pas manqué d’encourager les protagonistes à privilégier les solutions durables à celles de la facilité.
« Pour vous donner un exemple, raconte Gilbert Jottrand, nous souhaitions garder l’encadrement des ouvertures avec des pierres bleues du pays. Ma sœur et moi sommes donc partis à la recherche de près de 30 anciennes pierres qui pouvaient s’intégrer sur le bâtiment. Cette quête nous a peut-être fait perdre une quinzaine de jours. Mais cet investissement nous a paru tout à fait justifié au regard de la satisfaction d’avoir répondu à cette envie initiale. »

En outre, le chantier a été l’occasion d’apporter une attention particulière à quelques aspects qui leur paraissaient importants. 
1.    Le choix des prestataires. Les entreprises locales ont été privilégiées. 
2.    En voulant jouer une carte plus sociale, La Calestienne, une entreprise de formation par le travail, a été engagée sur le chantier, une expérience qui fût pleinement appréciée.
3.    L’aspect santé avec une sélection de matériaux comme l’argile par exemple. Et la chasse aux ondes électromagnétiques  (internet filaire) 
4.    Et enfin, le respect du paysage et de la nature (des nids d’oiseaux ont été préservés et même encouragés lors de la réfection des façades, ce qui a déjà porté ses fruits en 2013 et 2014. La pollution lumineuse a été évitée autant que possible). 
5.    Enfouissement de la citerne gaz pour respecter le paysage 

 

Aujourd’hui, après cette importante transformation de l’aile de l’ancienne ferme, trois gîtes ruraux sont proposés pour accueillir un public soucieux du respect de l’environnement et désirant profiter de cette belle région au sein de la province de Namur.

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