Balades nature

6) La Roche à Lomme 

Itinéraire pour y aller : ici
Anciennement, ce majestueux bloc de pierre s’appelait « Roche à l’Homme. La légende raconte qu’un chevrier tomba du rocher calcaire dressé au nord de Nismes, à la limite de et sur le territoire de Dourbes, dominant le confluant de l’Eau Banche et de l’Eau Noire, et le départ du Viroin, et séparant les bâtiments de l’ancienne tannerie Houben (…) 

La chute du malheureux chevrier, ne passa pas inaperçue et une croix de bois d’abord, de béton ensuite, fut érigée au sommet.
Aujourd’hui malgré les ans, et certains touristes peu respectueux de la nature, la croix orne encore le pic, et par temps clair, peut être aperçue de loin. Qui veut la voir de près doit suivre le sentier qui serpente sous les frondaisons, et conduit à force de grimper vers le sommet, d’où l’on découvre un magnifique panorama de Nismes et des environs jusqu’à Frasnes par ciel serein, bien sur.
Si notre chevrier reste célèbre, sous la plume des historiens, il ne peut se targuer d’être le premier à dégringoler du rocher puisque 1500 ans plus tôt, un cavalier romain en aurait fait de même…. 

De nos jours, Roche à l’Homme est devenu Roche à Lomme , une nouvelle orthographe en rapport avec le Moyen âge, époque pendant laquelle cet éperon rocheux servit de borne sud au pays de Lomme, un des plus anciens fiefs de grande étendue qui fut le berceau du comté de Namur. Appelé « Pagus Lommensis » comme le renseignent les « Chartes de l’an Mille », ce pays avait au Sud Est, comme frontière, la rivière Lomme entre Smuid et Rochefort. Au cours des décades le Rocher de Lomme, fut occupé par les Néolithiques, les Gaulois, les Romains, les Francs, …tous y sont passés, et il faut croire que l’endroit convenait à merveille pour y installer un camp ou retranchement. Une thèse qui s’avère plausible si l’on sait que la plate forme supérieure du rocher était séparé par un vide comblé au cours des ans, mais dont l’existence pet être située aujourd ’hui d’après la configuration du terrain et de sa nature. Des Silex, des crayats, des poteries, des monnaies, des clous, des objets en verre, trouvés en ce lieu, prouvent le passage de l’homme à différentes époques… 

La Roche à Lomme est aussi un site d’un grand intérêt biologique : http://biodiversite.wallonie.be/fr/14-roche-a-lomme.html?IDD=251660371&IDC=1881

10) Le PNVH, (Parc Naturel de Viroin Hermeton)
a mené, grâce aux subsides de la Région Wallonne, plusieurs projets pour la restauration de la biodiversité.  http://www.pnvh.be

Après la restauration d'un verger à Nismes, la plantation d'un autre à Oignies, et avant la restauration de l'arboretum à Nismes, une mare à Vierves, a été réhabilitée en 2011-2012.
Cette mare se situe dans l'ancien lit du Viroin, détourné au XIX è siècle lors de la construction de la ligne du chemin de fer entre Mariembourg et Vireux (France). (Rue de la Jussière (direction Le Mesnil) - 5670 VIERVES (au niveau de l'aire à picnic))

Cette mare attire de nombreux batraciens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres) qui viennent s'y reproduire. Mais elle est aussi un lieu de vie pour oiseaux, plantes, et insectes aquatiques. Afin que les migrations de ces batraciens ne se terminent pas tragiquement sous les roues d'une voiture…, le PNVH a mis au point des barrières.
Et, en saison, chaque année, 1500 de ces batraciens sont aidés, pour la traversée de la rue de la Jussière, par le personnel de PNVH.
Ces projets ayant tous une vocation didactique, si la nature vous émeut, profitez-en !!!  

Le Verger dit "de la Roche-Trouée" ou de "Saint-Joseph. 
Tout le terrain appartient à la SWDE et l'on y trouve un vieux verger auquel ont été ajoutés 8 hautes-tiges en 2011. C'est un projet mené en commun par le Parc naturel et la Cellule Vergers du PCDN de Viroinval et ce en accord avec la SWDE. Un panneau d'informations explique le projet, les espèces et le sur-presseur.

Il se situe le long de la route N99 qui relie Petigny à Olloy-sur-Viroin (50°03'48.30 N et 4°33'20.82). En quittant Nismes par la rue Sainte-Anne qui monte, vous arrivez au carrefour "Saint-Joseph" avec la N99. Vous tournez à gauche vers Olloy et environ 100 m plus loin vous avez une grande zone de graviers où l'on peut stationner. A cet endroit se trouve une cabine en béton partiellement enterrée qui contient les surpresseurs de la SWDE. 

L'arboretum du Mousty à Nismes
Il a été planté au siècle dernier par l'Ingénieur des Eaux et Forêts Blondeau en vue de déterminer quelles essences seraient les plus aptes à reboiser les tiennes calcaires. Actuellement beaucoup de ces arbres sont devenus trop grands et l'on ne sait plus voir les feuilles, aiguilles, fruits, etc... Les plaquettes initiales avec les noms ont, pour la plupart, été arrachées. Le parc naturel a procédé à plusieurs campagnes de plantation afin de regarnir l'étage inférieur et aussi à la pose d'un trentaine de panneaux A3 d'information sur les diverses essences résineuses ou feuilles. Trois bancs ont été placés aux points de vue ainsi que des grand panneaux d'informations sur l'arboretum en général.
3km de parcours, 35 bornes et des panneaux didactiques au tienne du Mousty 50°04'13.56 N et 4°32'53.09 E. On peut y accéder via la rue Longue (place du Châtillon), la rue Saint-Antoine ou la rue Vieille Eglise.